Par Simplicius – Les dirigeants d’aujourd’hui se déconnectent des archives historiques et s’appuient entièrement sur des appels aux instincts limbiques et aux passions instinctives. Il suffit d’observer la distribution actuelle de ménestrels sans charisme de l’appareil européen, qui rejettent effrontément les réalités historiques objectives pour servir leurs récits bon marché. On pense notamment à la récente incrédulité affectée de Kaja Kallas face à l’idée que la Russie ait vaincu les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, dans une tentative paresseuse de perpétuer l’image de la Russie comme “l’Autre” ancestral de l’Occident.
Sa maîtresse von der Leyen tisse également des incohérences historiques dans ses déclarations avec la même impunité, car ce n’est plus le contenu lui-même qui régit le message, mais plutôt la présentation, le sp
spectacle dans son ensemble qui en véhicule l’essence : ce qui importe, c’est le type de charge émotionnelle que le titre principal peut susciter dans un texte promotionnel de la taille d’une pépite.
Cette simulation a généré le paysage politique le plus bizarre jamais vu. Les dirigeants mentent depuis des temps immémoriaux, mais au moins, dans le passé, ils possédaient souvent un prestige personnel, un pouvoir charismatique et un magnétisme, la capacité d’inspirer réellement avec leurs messages d’espoir, peut-être manipulateurs. Mais la génération actuelle de “dirigeants” a abandonné tout prétexte de charme et de magnétisme pour devenir de facto des marionnettes au service des intérêts des entreprises et de l’influence oligarchique, de simples porte-parole et caisses de résonance qui se contentent de retranscrire les manifestes de ceux qui les rémunèrent.
Pourquoi en est-on arrivé là ? La réponse est simple : dans le passé, les dirigeants devaient se forger dans le feu de la concurrence, confrontés à la réalité objective elle-même. Ils se distinguaient en affrontant des adversaires politiques armés d’un intellect acéré et d’un pouvoir de persuasion non dilué par les distractions modernes et les déficits d’attention.
Aujourd’hui, la mondialisation hyperconnectée et financiarisée de notre époque a créé une vaste matrice de manipulation qui a normalisé la dilution de la méritocratie et des processus politiques et démocratiques authentiques, au point que les dirigeants modernes ne sont plus élus en raison de leur courage personnel, de leur charisme ou de leurs réalisations, mais plutôt sélectionnés par des intérêts particuliers d’entreprises sur la base de leur servilité. Il n’est pas surprenant qu’une part croissante des dirigeants actuels aient une formation dans le domaine bancaire et financier, comme l’Allemand Friedrich “BlackRock” Merz, le Canadien Mark “Goldman Sachs” Carney, le Français Emmanuel “Rothschild” Macron et bien d’autres.
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Ce qui se passe sur les marchés précieux est si important que LIESI va publier plusieurs séries de LISO, afin de vous apporter des informations “retenues” par la presse, ainsi qu’une analyse selon notre grille de lecture qui tient compte du scénario anticipé et à venir.
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