De hauts responsables israéliens, y compris des ministres de premier plan et le Premier ministre Benjamin Netanyahu, se sont réunis pour définir une stratégie de guerre pour les représailles d’Israël contre l’Iran, selon le New York Times, citant deux responsables qui ont demandé l’anonymat en raison de la nature privée des discussions. Cette décision fait suite au bombardement d’Israël par l’Iran au début de la semaine dernière, qui a impliqué jusqu’à 200 missiles balistiques et hypersoniques. Cette escalade pourrait déboucher sur un conflit beaucoup plus vaste et plus étendu au Moyen-Orient.
Le NYT a cité des responsables israéliens qui ont prévenu que les représailles à venir pour le barrage de missiles de la semaine dernière « seront plus sévères ». Des journalistes de la MSM lui ont demandé à l’extérieur de la Maison-Blanche s’il serait favorable à ce qu’Israël frappe les installations d’exportation de pétrole de l’Iran. Le président a répondu : « Nous en discutons ».
Souvenez-vous, le 27 septembre, M. Netanyahou a déclaré à l’Assemblée générale des Nations unies : « La malédiction du 7 octobre a commencé lorsque le Hamas a envahi Israël depuis Gaza, mais elle ne s’est pas arrêtée là. Israël a rapidement été contraint de se défendre sur six autres fronts de guerre organisés par l’Iran ». Mais pourquoi les sionistes ont-ils PERMIS cette opération en ouvrant toutes les portes aux terroristes ?
David Asher, chercheur à l’Institut Hudson et ancien fonctionnaire du département d’État américain qui a travaillé sur des opérations de lutte contre le terrorisme au Moyen-Orient, apporte des précisions sur ce que serait une éventuelle attaque des FDI (forces de défense israélienne) contre l’Iran. Asher a rédigé un article d’opinion dans le WSJ intitulé « Une stratégie pour riposter à l’Iran »… Asher a noté : « La stratégie qu’Israël a mise en œuvre avec succès contre le Hezbollah doit maintenant être appliquée directement contre Téhéran. Le plan d’action le plus efficace d’Israël consisterait à cibler les principaux dirigeants, le soutien militaire et l’infrastructure financière du Corps des gardiens de la révolution islamique et du ministère du Renseignement et de la Sécurité. Cela permettrait d’affaiblir les piliers du régime tout en évitant de toucher directement les civils. Combinée à des attaques contre la capacité d’exportation de pétrole de l’Iran afin de priver le régime de ses ressources financières, une approche descendante axée sur le leadership permettrait de faire pression sur le régime sans perturber les services intérieurs essentiels. Israël devrait d’abord neutraliser la menace immédiate que représente le régime en matière de missiles. Frapper les dirigeants et les installations nucléaires iraniennes sans s’attaquer simultanément aux capacités offensives de l’Iran en matière de missiles permettrait au régime de riposter de manière agressive. L’Iran le sait, ce qui explique pourquoi ses dirigeants diffusent sur le web des images de leurs villes de missiles souterraines. Ensuite, Israël doit attaquer les quartiers généraux, les installations de commandement et les installations militaires du régime. Aucun des principaux dirigeants iraniens ne doit être épargné. L’assassinat de précision du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, dans un appartement de Téhéran, démontre qu’Israël peut frapper n’importe qui, n’importe quand et n’importe où.
Les camps d’entraînement militaire iraniens situés à la frontière irakienne devraient être enfumés. Depuis des décennies, ces camps servent à former des agents iraniens, du Hezbollah, du Hamas et des groupes spéciaux irakiens pour les campagnes contre Israël, les forces américaines en Irak et en Syrie, et les opérations antiterroristes mondiales. Après cela, la banque centrale et les installations d’exportation de pétrole de l’Iran devraient être détruites. »
M. Asher a déclaré que la combinaison de la guerre cinétique et de la guerre économique pourrait être une stratégie gagnante pour Israël afin de démanteler l’appareil financier de Téhéran, ajoutant que ce n’est qu’après avoir « perturbé le commandement, le contrôle et l’infrastructure financière et logistique qu’Israël devrait envisager une action directe contre les principales installations nucléaires iraniennes ».
Nous avons choisi comme image une carte détaillée des actifs pétroliers au Moyen-Orient. A la fin du mois dernier, Lindsay Matcham, analyste chez Goldman, a déclaré à ses clients qu’il n’y avait pas de prime de risque de guerre dans les prix du Brent. Si les forces de défense israéliennes prennent pour cible les actifs énergétiques iraniens, en particulier en réduisant la capacité de Téhéran à exporter du brut vers les acheteurs de Singapour et de Chine, les prix du Brent remonteront instantanément à un niveau beaucoup plus élevé. Ajoutons pour terminer qu’en mars dernier, M. Asher a rédigé une note sur le fait qu’un « choc pétrolier mondial pourrait déclencher une crise semblable à celle de 2007-2008 » si le Moyen-Orient devenait incontrôlable.
La question qui se pose est de savoir si Israël frappera l’Iran avant ou après l’élection présidentielle américaine, mais il y a une certitude : les forces qui se jouent des sionistes veulent amplifier le chaos qui est en cours d’exécution dans de nombreux domaines. Tout se précipite et s’accumule avec une évidence que seuls les « idiots utiles » ne voient pas parce qu’ils sont englués dans des médias de propagande et de jeux… toujours cette illusion qui mène au drame.
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2025-04-07 09:24:12