En 2023, Donald Trump a admis que lors de son premier mandat en tant que président des Etats-Unis, il avait tenté de renverser le régime vénézuélien et de s’emparer de son pétrole : “Nous aurions pris le pouvoir. Nous aurions récupéré tout ce pétrole. Il aurait été juste à côté.” Mais cela ne s’est pas produit tout simplement parce que les marionnettes politiciennes ne sont que de simples pions sur l’Echiquier.
Aujourd’hui, la Chine maintient un soutien constant au gouvernement de Nicolás Maduro, fondé sur le principe de non-ingérence, alors que les tensions avec les États-Unis s’intensifient sous l’administration Trump. Pékin considère le Venezuela comme un partenaire stratégique majeur en Amérique latine, renforcé par plus de 60 milliards de prêts depuis 2007, de vastes investissements énergétiques et un accord commercial sans droits de douane annoncé en novembre 2025.
Alors que Washington déploie navires de guerre, ferme l’espace aérien vénézuélien et agite la menace d’une intervention contre le « narco-terrorisme », la Russie commence à évacuer ses ressortissants. La Chine, au contraire, reste engagée et voit le pays comme un pivot lui garantissant un accès privilégié au pétrole lourd, essentiel à ses importations.
Les relations sino-vénézuéliennes se sont renforcées tout au long de 2025 : en mai, Xi Jinping réaffirme à Moscou un partenariat stratégique « de tous les temps » ; en juin-juillet, Pékin intensifie ses coopérations énergétiques, technologiques et politiques ; en novembre, la diplomatie chinoise s’oppose fermement aux pressions américaines et réitère son soutien à la souveraineté de Caracas.
Les avertissements chinois contre une intervention américaine marquent une escalade significative. Pékin insiste sur une coopération « normale » entre États souverains, tout en critiquant les actions militaires américaines dans les Caraïbes.
En définitive, la Chine positionne le Venezuela comme un allié stratégique face à l’hégémonie occidentale, combinant soutien politique, investissements massifs et rhétorique anti-ingérence. Malgré les risques liés à la déstabilisation du pays, Pékin ne montre aucun signe de recul et renforce même son activisme diplomatique à la fin de 2025.
Une autre guerre a lieu entre Pékin et Washington. Elle se passe sur le terrain des métaux précieux. Nous préparons un article en fin de semaine sur ce point et il sera publié sur Gladio Veritatis.
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