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Un haut responsable militaire de l’OTAN a lancé un avertissement, soulignant qu’une augmentation significative du prix des munitions a des conséquences sur les dépenses de défense et n’est pas nécessairement synonyme d’une sécurité accrue pour les alliés. Le responsable a appelé à une réévaluation de la coopération en matière de défense et à une nouvelle approche pour relever les défis posés par la hausse du prix des munitions. Cela souligne la nécessité d’adopter des stratégies de défense plus efficaces face à l’évolution des préoccupations en matière de sécurité.
« Les prix des équipements et des munitions sont en train de grimper en flèche. A l’heure actuelle, nous payons de plus en plus cher pour exactement la même chose », a déclaré l’amiral néerlandais Rob Bauer, président du comité militaire de l’OTAN, à l’issue d’une réunion des chefs d’état-major de la défense de l’Alliance à Oslo.
Il a préconisé une nouvelle approche de la coopération public-privé dans le secteur de la défense afin d’augmenter les capacités de production. « La stabilité à long terme doit prévaloir sur les profits à court terme. Comme nous l’avons vu en Ukraine, la guerre est un événement qui touche l’ensemble de la société. Par conséquent, la prévention de la guerre par la résilience et la dissuasion devrait également être un événement qui concerne l’ensemble de la société. »
L’OTAN fait pression pour que la production de défense soit stimulée afin de répondre à la demande d’armes et d’équipements qui a explosé depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les alliés ne se contentant pas d’approvisionner Kiev à la hâte, mais constituant également leurs propres stocks. La pénurie d’obus d’artillerie de 155 mm, dont Kiev tire jusqu’à 10 000 exemplaires par jour, constitue une préoccupation majeure. En février, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a averti que Kiev consommait les obus bien plus vite que l’Occident ne pouvait en produire. Depuis, l’OTAN a revu à la hausse les objectifs des stocks nationaux de munitions que les alliés sont tenus de conserver. Toutefois, même avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février de l’année dernière, de nombreux pays de l’OTAN n’avaient pas atteint les objectifs de l’Alliance en matière de stockage. Depuis lors, le rythme des livraisons à l’Ukraine a épuisé les stocks occidentaux et mis en évidence les failles dans l’efficacité, la rapidité et la main-d’œuvre des chaînes d’approvisionnement.
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Voilà, tout est dit et il n’y a pas grand chose à rajouter. Vouloir passer à une économie de guerre alors qu’un scénario stagflationniste menace l’Occident dans sa globalité, avec des dettes qui explosent et un pouvoir d’achat qui plonge, d’où vont-ils sortir l’argent ?
Soit de nos poches, soit en dévaluant l’argent que nous possédons.
Dans un tel scénario, la Russie va jouer le seul scénario qui lui reste. Vous comprendrez mieux dans quelques mois ! Bien sûr, ce scénario part du principe que tous les experts cités par les grands médias de l’Etat profond se plantent lamentablement… Ils semblent avoir oublié quelques pages des manuels d’économie… pourtant de base, que l’on apprend en université dès les premières années avant le master. Comme on ne pense pas que ces experts soient stupides, il reste l’option qui vaut pour les climatologues adeptes de la théorie du réchauffement climatique: mentir rapporte de l’oseille et des subventions de Big Bank !
.2023-09-18 15:42:25